Les injonctions et aspirations à l’autonomie et à la responsabilité individuelles, associées à la fragmentation du tissu sociétal, rendent difficile la mise sur pied de démarches et d’actions collectives. Dans ce contexte, comment les animateurs de groupe parviennent-ils à tisser le fil de l’action politique et citoyenne ? Comment font-ils face aux transformations de leurs publics, institutions, lieux et objets de travail ? Comment contribuent-ils à transformer le public en acteurs capables de se positionner et d’agir ? Comment participent-ils au développement des pouvoirs individuels et collectifs ? Bref, à la construction de quelle société participent-ils par l’animation de groupe ?