L’Education permanente et les sciences sociales critiques contribuent l’une et l’autre à la production d’analyses critiques de la société. S’y prennent-elles de la même manière ? Que font-elles des résultats de ces recherches ? Comment participent-elles à l’émancipation et à la démocratie ?
Pour répondre à ces questions, cette étude investigue, à partir d’une dizaine d’entretiens, l’espace de recouvrement entre Education permanente et sciences sociales : leurs relations et les conditions d’un dialogue fructueux entre elles, leurs solidarités et leurs luttes communes. La qualité et le sens de cette rencontre doivent être évalués à l’aune des actions suscitées par ce dialogue. Il devrait permettre des « actions intelligentes », évitant les ornières de la routine et de l’empressement.
Penser et agir ne sont alors pas deux activités opposées. Elles sont plutôt à articuler soigneusement, dans une dynamique d’enquête et d’expérimentation, laquelle contribue à faire advenir une société plus juste, plus solidaire et plus démocratique.