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Vers une démocratisation du monde du travail.

La sécurité sociale a été construite sur une idée simple et puissante : chaque citoyen doit être assuré de vivre dignement. Historiquement, le système de protections dont les salariés bénéficient est conditionné à l’abandon de leur autonomie au travail. Aujourd’hui, les travailleurs sont nombreux à prendre distance avec l’idée et les pratiques de subordination au travail. Comment répondre à cette soif d’autonomie sans mettre en péril nos conditions matérielles d’existence et en renforçant nos liens de solidarité ? De quels dispositifs juridiques héritons-nous pour y parvenir ? Quelles sont les principales propositions actuellement débattues et expérimentées sur ces enjeux ? Comment les associations d’aujourd’hui peuvent-elles contribuer à faire advenir les utopies de demain ? La place, le statut et la fonction des associations au sein des sociétés démocratiques occidentale et plus précisément, au sein de la FWB avec son histoire politique et institutionnelle propre sont à considérer à la lumière d’une série d’écart et de tensions :

  • Temps politique (long) versus temps économique (court)
  • Militance versus professionnalisation • Organisation subventionnées versus autonomie des associations
  • Délégation et subsidiarité de fonctions encadrées par l’Etat versus contre-pouvoir et rôles « transgressif » indispensable à l’exercice démocratique…
  • Réflexions versus action. Dans ce contexte et face à un futur de plus en plus fermé, à des alternatives le plus souvent récupérées, quelles relations les associations entretiennent-elles (encore ou à nouveau) avec la formulation et le dessein des utopies de demain. Et comment peuvent-elles contribuer à les faire advenir ?