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Dans les secteurs associatif, coopératif et non-marchand, à titre individuel ou collectif, nombre d’acteurs contribuent aujourd’hui à un décloisonnement de leurs démarches respectives, permettant de dépasser un sentiment diffus d’isolement et d’impuissance.

Le travail de recherche mené au CESEP s’inscrit dans ce mouvement. Il s’intéresse à ces dynamiques d’émancipation, de solidarité et de critique, y compris là où elles sont sous-jacentes, dans les espaces où leurs expressions et mises en commun sont timides, voire entravées. Nos enquêtes contribuent à mettre au jour et à formuler des convergences et divergences d’action, de pensée et de valeurs. Nos études s’appuient des expériences concrètes, des repères méthodologiques et théoriques, et des visées politiques et critiques. Elles visent à rendre nos lecteurs capables de produire leurs propres analyses (ce qui passe, entre autre, par un compte-rendu rigoureux de la démarche).

Systématiquement articulées aux autres modes d’intervention du CESEP (publication, accompagnement et formation), nos études participent à la définition de nouvelles collaborations et à garantir la pluralité.

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2024

Un centre-ville à hauteur d’habitant

Exploration du territoire de Gembloux sur base du BRI-Co de novembre 2023

Le projet Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée est ambitieux. Il vise à la fois à universaliser l’accès à l’emploi, assurer la sécurité économique des travailleurs et permettre leur émancipation, contribuer à la résilience des territoires et à leur vitalité démocratique. Quel programme ! Le projet se présente néanmoins, plus humblement, comme une expérimentation : le succès n’est pas garanti mais des actions seront mises en œuvre pour avancer au mieux dans cette direction.

Pour y parvenir, à l’occasion du dépôt du projet auprès du Fonds Social Européen, Gembloux a constitué une équipe porteuse à la fois plurielle et cohérente. Des acteurs publics et associatifs actifs dans les secteurs de l’aide sociale, de la transition écologique et de l’économie sociale, ont été mobilisés.
[…]

2023

Exploration du Territoire (Zéro Chômeur de Longue Durée) de Marchienne-au-Pont

Rapport du BRI-Co d’octobre 2023

Commanditaire : Comité Local pour l’Emploi / Pôle de reconversion
Contributeurs : Julien CHARLES (coord.), Toufik CHERIFI, Nathalie DAMMAN, Raphaëlle DEFORT, Pierre DEMOTIER, Joaquin DE SANTOS, Paul HERMANT, Marie-France SIMON

Cheminement vers des Territoires Zéros Chômeur de Longue Durée en Belgique

par Julien Charles, Pierre Démotier, Elise Dermine, Kathleen De Smedt, Paul Hermant, Auriane Lamine et Malika Laroussi

En 2019, la volonté d’expérimenter des Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée était exprimée dans les accords de Gouvernement Wallons et Bruxellois, puis au Fédéral en 2020. Pendant ce temps, plusieurs études scientifiques ont clarifié les conditions juridiques de l’appropriation du modèle en Wallonie et à Bruxelles, ses finalités et modalités d’évaluation, ses conditions budgétaires, coûts et avantages sociaux, mais aussi ses activités économiques potentielles.

Dans le Sud du Hainaut, les communes, acteurs syndicaux et associatifs étaient à la manœuvre du projet. En Région de Bruxelles-Capitale, Actiris a organisé de nombreux webinaires qui ont suscité l’intérêt des communes et, dans le même temps, ont constitué une chambre d’écho pour les voix critiques à l’égard de cette initiative.

[…]

BRI-Co (p)réparations dans les quartiers

Par Pierre Demotier

A travers cette étude du CESEP, il s’agit de cerner ce qui fait la spécificité du BRI-Co sans figer le dispositif dans une catégorie rigide, ce qui irait à l’encontre de la souplesse ayant permis son appropriation par différents acteurs militants, associatifs et institutionnels.

Dans la première partie de l’étude, nous nous penchons sur la genèse du BRI-Co et les différentes manières dont il a été mis en œuvre. Initialement imaginé comme un moyen d’entrer en contact avec un territoire spécifique (Bois-du-Luc en Wallonie), il est rapidement reproduit dans de nouveaux contextes (formation d’insertion socioprofessionnelle au CESEP, quartiers bruxellois). Sont alors transmis certains éléments constitutifs du dispositif qui structurent et sont enrichis par les expériences menées dans le cadre du projet Territoire Zéro Chômeur à Berchem-Sainte-Agathe (Bruxelles) ou dans les Ateliers de Quartier organisés par la Fédération des Services Sociaux dans différentes communes bruxelloises.

Le BRI-Co s’ancre dans la formulation de ce qui est problématique pour s’ouvrir vers les besoins de réparations identifiées comme urgentes par les habitant·e·s concerné·e·s. Ce fil rouge relie les éléments constitutifs et les finalités du BRI-Co que nous examinons dans la deuxième partie de l’étude, sans faire l’impasse sur les questions et éventuelles tensions qui surgissent. Ce sont aussi ces questionnements qui permettent aux acteurs qui le souhaitent de s’approprier le BRI-Co pour réparer ce qui doit l’être et préparer d’autres propositions de territoires.

Mobiliser sans contraindre. Enjeux professionnels de l’accompagnement vers l’emploi

Par Julien CHARLES, Pierre DEMOTIER, Murielle NORRO, Paul TIMMERMANS, Bernard VAN ASBROUCK

Cette étude vise à comprendre et décrire les pratiques actuelles d’accompagnement telles qu’elles sont mises en œuvre par les professionnel·le·s de différentes structures sur le territoire de Charleroi. Elle entend également esquisser des pistes de renouvellement de ces pratiques, pour les rendre plus adaptées aux besoins des personnes accompagnées et des professionnels.

A partir de discussions collectives avec les professionnels concernés, cette recherche permet de définir de l’accompagnement comme relation de confiance visant le bien et l’émancipation des personnes accompagnées. Mais les contraintes institutionnelles, axées vers la mise à l’emploi, restreignent souvent cette approche, tant dans les moyens mis à disposition des professionnel·le·s qu’en ce qui concerne les finalités de leur travail. Sur le terrain, une différence profonde émerge alors entre des accompagnements imposés et une approche où la question de la volonté des personnes est posée comme un élément essentiel de l’accompagnement, quelque part entre une condition de départ et l’objet même du travail d’accompagnement.

Face à ce défi posé par l’autonomie des personnes accompagnées, l’étude met en lumière la nécessaire autonomie professionnelle des travailleur·se·s de l’accompagnement, ancrée dans ce que nous nommons un « territoire accompagnant » : un cadre normatif et pratique commun à l’ensemble des acteurs du territoire, au service d’accompagnements de qualité.

2022

Carnet d'exploration
des Territoires zéro Chômeur en Belgique

Par Julien CHARLES, Paul HERMANT et Marie-France SIMON

Comment mettre en œuvre des Territoires Zéro Chômeur en Belgique ? 

Cette étude du CESEP se penche sur la question en décrivant et en analysant les pratiques en cours. Elle sera sans doute utile à celles et ceux qui entendent répondre à l’appel à projet lancé par la Wallonie et le FSE. Et les auteurs sont disponibles pour en discuter avec vous.

Dépolluer, démarchandiser, démocratiser : voici trois enjeux qui devraient constamment traverser le monde du travail et auxquels ce projet de TZCLD entend répondre de façon radicale. Où ? Sur des territoires où le manque d’entreprises (y compris d’économie sociale) se fait cruellement sentir. Là où les personnes « éloignées de l’emploi » sont souvent astreintes à des sous-statuts désavantageux lorsqu’ils doivent réintégrer le monde du travail. Ce sont sur ces territoires que les dynamiques locales vont devoir assurer l’effectivité d’une « garantie d’emploi » qui n’implique pas la réalisation de tâches indignes, inutiles, nocives ou toxiques.

Comment articuler un projet de territoire et un projet d’entreprise ? Comment identifier les personnes privées d’emploi présentes sur un territoire? Comment déterminer les besoins d’un territoire à transformer en activités économiques dépolluées, démocratisées et démarchandisées ? Comment attiser le caractère audacieux et ambitieux des TZCLD, qui constitue la meilleure garantie de leur succès ? Ce sont ces questions qui traversent les territoires auxquels nous nous sommes intéressés dans cette étude, auxquels ils construisent des solutions pratiques.

Comment construire un territoire Zéro Chômeur ?
Enseignements de l'expérience Berchemoise

Coordination : Julien CHARLES

Cette étude s’inscrit dans le prolongement des multiples activités du CESEP liées à l’expérimentation Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée (TZCLD). Elle se penche en détails sur la mobilisation de la du CPAS de Berchem Sainte-Agathe et de la Commune, sur les cheminements des habitants de la Cité Moderne, aux prises avec des besoins individuels et collectifs, des espoirs déçus et des attachements forts. Nous allons découvrir aussi comment les autorités locales composent avec d’une part les réalités organisationnelles et institutionnelles actuelles, et d’autre part leurs ambitions pour l’avenir du territoire concerné. Nous exposerons également en détails la façon dont l’équipe du CESEP, en partenariat avec des chercheurs de la Fédération des Services Sociaux, est intervenue sur ce territoire et pour ce territoire. Notre intention, en analysant avec rigueur et précision la dynamique locale à l’œuvre à Berchem-Sainte-Agathe, est de partager avec les lecteurs une compréhension fine des enjeux liés à la mise en œuvre concrète d’un TZCLD. C’est pourquoi le dernier chapitre de l’étude est construit autour d’une série de questions pratiques qui se posent aux acteurs concernés par les TZCLD, auxquelles nous répondrons en nous fondant à la fois en nous ancrant dans les principes politiques qui guident l’expérimentation et dans les réalités concrètes des territoires où elle se déploie.

2021

Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée en Région de Bruxelles Capitale Identifier des activités économiques pertinentes pour les territoires et leurs habitants
Par Julien CHARLES

L’article 23 de la Déclaration universelle des droits humains fonde le principe d’un chômage garanti, mais aussi d’un emploi garanti : « Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage ». Les Régions bruxelloise et wallonne se sont engagées à répondre à ce défi, entre autres en adaptant l’expérimentation française des Territoires zéro chômeur de longue durée. En Wallonie, le projet est intégré au récent le plan de sortie de la pauvreté mais il s’y trouve dénaturé. A Bruxelles, une étude économique récente (KULeuven/FactorX, réalisée à la demande d’Actiris) calcule un solde positif de 94.000€ par an et par ETP à partir de la 5ème année de mise en œuvre du projet.

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« Aux confins » Travail et foyer à l’heure du (dé)confinement par Julien CHARLES et Samuel DESGUIN
Par Julien CHARLES et Samuel DESGUIN

Partie I – craintes et espoirs des confiné·es

La lecture des centaines de témoignages recueillis au cours de cette enquête nous permet de saisir toute la diversité des vécus du confinement. Beaucoup y évoquent des expériences inédites : repli sur le quotidien et le domicile, nouvelles habitudes de consommation, liberté presque intimidante, ennui qui semble poindre. Le confinement apporte son lot de souffrances (éloignement des proches, inquiétude et perte de repères…) et son lot de bénéfices (temps retrouvé, prise de recul par rapport à la vie d’avant…).

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2019-2021

Territoires zéro chômeur de longue durée en Belgique : 20 conditions pour une appropriation réussie

Depuis quelques années, la France expérimente des « Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée ». L’ambition est énorme : il ne s’agit pas seulement d’assurer un salaire et un statut à des personnes éloignées de l’emploi, mais aussi de permettre l’émancipation des travailleurs, d’assurer la durabilité écologique et sociale des territoires et de contribuer à la vitalité démocratique de nos sociétés ! Dans cette étude, Julien Charles, Elise Dermine et Paul Hermant soulignent les urgences.

auxquelles cette expérimentation entend répondre et identifions ses caractéristiques principales, ses forces et ses limites. Une analyse d’autant plus nécessaire que la proposition est inscrite dans les déclarations de politiques régionales wallonne et bruxelloise de 2019 et qu’il ne s’agit pas d’importer le modèle sans questionner l’exemple français

2018-2019

Éprouver l’égalité. Pratiques et enjeux démocratiques de l’insertion socioprofessionnelle au CESEP

A partir d’entretiens collectifs réalisés avec les stagiaires en ISP au CESEP, nous nous intéressons à leurs expériences de travail et à leurs propositions visant à « réparer » celui-ci. Pour eux, le travail n’est pas seulement un moyen de gagner de l’argent. Ces échanges dessinent un autre horizon : celui d’un travail comme expérience de l’égalité et la dignité. La direction à donner aux réparations donc est toute trouvée ! L’enjeu est alors de s’interroger sur les comportements politiques suscite l’écart entre ces espoirs et les expériences concrètes du travail et du chômage, mais aussi et surtout de formuler des propositions concrètes pour répondre à ces attentes.

Smart-Belgique comme capacité collective
Par Julien CHARLES, Isabelle FERRERAS et Auriane LAMINE

Cette enquête, sur et avec la coopérative de travailleurs autonomes SMart, appréhende cette entreprise comme une « capacité collective », au sens où elle permet à ses membres d’exercer individuellement et collectivement l’autonomie qu’ils placent au cœur de leur engagement professionnel. Le passage en coopérative est vu comme une tentative d’institutionnalisation de cette dynamique, une reconnaissance explicite du caractère politique du travail et de la nécessité de l’intégrer dans une organisation démocratiquement gouvernée.

2017-2018

Récupération populiste du populaire
Par Julien CHARLES

Étymologiquement, la démocratie désigne l’exercice du pouvoir (kratos) par le peuple (demos). Le terme ne désigne pas la gestion du monde par la voie du consensus mais un pouvoir conquis et exercé par la masse, une égalité politique avec les aristocrates et les bourgeois qui, jusqu’il y a peu, n’ont reconnu des droits politiques qu’à eux-mêmes. (…)
Aujourd’hui, par un virage à 180 degrés, le recours au peuple est devenu synonyme de mise en danger de la démocratie (ou plus précisément des institutions du gouvernement représentatif). A juste titre, les sciences sociales et les médias nous font régulièrement part de leurs inquiétudes à l’égard d’incarnations récentes du populisme, marquées du sceau de l’extrême droite. (…)

Comment les associations d’aujourd’hui peuvent-elles contribuer à faire advenir les utopies de demain ?

La place, le statut et la fonction des associations au sein des sociétés démocratiques occidentale et plus précisément, au sein de la FWB avec son histoire politique et institutionnelle propre sont à considérer à la lumière d’une série d’écart et de tensions :
• Temps politique (long) versus temps économique (court)
• Militance versus professionnalisation
• Organisation subventionnées versus autonomie des associations
• Délégation et subsidiarité de fonctions encadrées par l’Etat versus contre-pouvoir et rôles « transgressif » indispensable à l’exercice démocratique…
• Réflexions versus action.
Dans ce contexte et face à un futur de plus en plus fermé, à des alternatives le plus souvent récupérées, quelles relations les associations entretiennent-elles (encore ou à nouveau) avec la formulation et le dessein des utopies de demain. Et comment peuvent-elles contribuer à les faire advenir ?

Vers une démocratisation du monde du travail. Propos d'étape
Par Julien CHARLES, Isabelle FERRERAS et Auriane LAMINE

La sécurité sociale a été construite sur une idée simple et puissante : chaque citoyen doit être assuré de vivre dignement. Historiquement, le système de protections dont les salariés bénéficient est conditionné à l’abandon de leur autonomie au travail. Aujourd’hui, les travailleurs sont nombreux à prendre distance avec l’idée et les pratiques de subordination au travail. Comment répondre à cette soif d’autonomie sans mettre en péril nos conditions matérielles d’existence et en renforçant nos liens de solidarité ? De quels dispositifs juridiques héritons-nous pour y parvenir ? Quelles sont les principales propositions actuellement débattues et expérimentées sur ces enjeux ?

Comment les associations d’aujourd’hui peuvent-elles contribuer à faire advenir les utopies de demain ?
La place, le statut et la fonction des associations au sein des sociétés démocratiques occidentale et plus précisément, au sein de la FWB avec son histoire politique et institutionnelle propre sont à considérer à la lumière d’une série d’écart et de tensions :
• Temps politique (long) versus temps économique (court)
• Militance versus professionnalisation
• Organisation subventionnées versus autonomie des associations
• Délégation et subsidiarité de fonctions encadrées par l’Etat versus contre-pouvoir et rôles « transgressif » indispensable à l’exercice démocratique…
• Réflexions versus action.
Dans ce contexte et face à un futur de plus en plus fermé, à des alternatives le plus souvent récupérées, quelles relations les associations entretiennent-elles (encore ou à nouveau) avec la formulation et le dessein des utopies de demain. Et comment peuvent-elles contribuer à les faire advenir ?

2016-2017

Au coeur des pratiques de l’animateur de groupe. Tisser, éveiller, impulser
Par Marie-France SIMON

Les injonctions et aspirations à l’autonomie et à la responsabilité individuelles, associées à la fragmentation du tissu sociétal, rendent difficile la mise sur pied de démarches et d’actions collectives. Dans ce contexte, comment les animateurs de groupe parviennent-ils à tisser le fil de l’action politique et citoyenne ? Comment font-ils face aux transformations de leurs publics, institutions, lieux et objets de travail ? Comment contribuent-ils à transformer le public en acteurs capables de se positionner et d’agir ? Comment participent-ils au développement des pouvoirs individuels et collectifs ? Bref, à la construction de quelle société participent-ils par l’animation de groupe ?

La situation financière des associations d’éducation permanente. Etat, perspectives et outils d’analyse (pdf)
Par Florence Darville et Eric Vermeersch

La mise en pratique du droit comptable spécifique aux ASBL a maintenant 10 ans. La législation impose aux plus grandes de publier leurs comptes à la Centrale des bilans de la Banque nationale. Nous en avons profité pour analyser la santé financière des associations d’Education permanente au travers d’un échantillon de 21 d’entre-elles. Comment ont-elles vécu depuis 2007 ? Sont-elles plus ou moins solides ? Quels sont leurs points forts et leurs points faibles ? Comment ont évolué l’emploi et les coûts salariaux ? Quelle est la structure de leurs coûts, de leurs produits et de leur bilan ? Existe-t-il une « carte d’identité » financière des associations d’Education permanente ? Nous en avons également profité pour dégager des éléments pertinents d’analyse, applicables et utiles à de telles associations, en ne suivant pas systématiquement les grands standards de l’analyse financière issus du monde marchand.

2015-2016

L’apport des groupes participatifs d’enfants et jeunes (usagers ou bénéficiaires) à la conception, la mise en œuvre, le suivi ou l’évaluation de services sociaux. Enseignements tirés d’expériences.
Par Anne-Marie Dieu

L’Observatoire a lancé, en 2015, une recherche documentaire portant sur des dispositifs impliquant des enfants et des jeunes usagers de services dans la conception, la mise en œuvre, le suivi ou l’évaluation de ces services. Il s’agissait de s’interroger prioritairement sur des expériences (belges ou étrangères) mises en œuvre à un niveau local dans le cadre de services sociaux.

Recherches en Education permanente et en sciences sociales. Quelles analyses critiques de la société ?
Par Julien CHARLES

L’Education permanente et les sciences sociales critiques contribuent l’une et l’autre à la production d’analyses critiques de la société. S’y prennent-elles de la même manière ? Que font-elles des résultats de ces recherches ? Comment participent-elles à l’émancipation et à la démocratie ?
Pour répondre à ces questions, cette étude investigue, à partir d’une dizaine d’entretiens, l’espace de recouvrement entre Education permanente et sciences sociales : leurs relations et les conditions d’un dialogue fructueux entre elles, leurs solidarités et leurs luttes communes. La qualité et le sens de cette rencontre doivent être évalués à l’aune des actions suscitées par ce dialogue. Il devrait permettre des « actions intelligentes », évitant les ornières de la routine et de l’empressement.
Penser et agir ne sont alors pas deux activités opposées. Elles sont plutôt à articuler soigneusement, dans une dynamique d’enquête et d’expérimentation, laquelle contribue à faire advenir une société plus juste, plus solidaire et plus démocratique.

Transition démocratique au travail. Défis et confusions
Par Lionel CASTERMAN, Julien CHARLES, Christine DELHAYE et Isabelle FERRERA

Après s’être professionnalisées, de nombreuses associations s’interrogent aujourd’hui sur leurs modalités d’organisation du travail. Certaines souhaitent évoluer vers d’autres modes de fonctionnement interne, plus démocratiques. Ce mouvement est large et ne touche pas seulement les associations : services (para-)publics et entreprises privées s’y engagent également. Il naît de la confrontation aux limites de la démocratie parlementaire, qui ne permet bien souvent pas de faire valoir l’égalité démocratique au-delà de l’isoloir. N’est-il pas temps que le quotidien des travailleurs cesse de contredire l’idéal démocratique qui fonde notre société ? Mais est-il possible de parler de démocratie dans le cadre du travail salarié ? Quels sont les gains démocratiques qui peuvent être envisagés dans cette situation ? Sur quels objets, avec quels participants et quelles techniques ces avancées se réalisent-elles ? Cette étude entend répondre à ces questions en démêlant également quelques malentendus fréquents autour de l’idée et des pratiques de transition démocratique au travail.

2015-2014

Persona non grata
Par Julien CHARLES

L’absence de certaines franges de la population des dispositifs participatifs et l’incapacité de ceux-ci à prendre en compte une part importante des contributions des personnes présentes sont deux phénomènes troublant les observateurs et les promoteurs de la participation, laquelle ne leur semble jamais suffisamment participative. Ce malaise est fondé sur l’idéal, contrarié par les expériences concrètes, d’une participation sans condition, intégralement ouverte et inclusive. Mais les tentatives de réalisation de cet idéal ont des conséquences pratiques éloignées de ses prétentions : il soutient des dispositifs peu hospitaliers et n’honorant pas les qualités des participants. Pour penser l’ouverture et l’inclusion par la participation, ne faut-il pas reconnaître que certaines différences valent d’être prises en compte alors que d’autres nuisent à la poursuite du projet commun ? C’est ce que les théories de l’espace public démocratique que nous passons ici en revue défendent depuis des perspectives très variées. Pour faciliter l’appréhension empirique de cette question, nous proposons ensuite de travailler la notion de seuil : espace-limite, celui-ci représente également pour nous un espace critique fertile. 

Recherches en Education permanente et en sciences sociales. Quelles analyses critiques de la société ?
Par Julien CHARLES

Depuis une vingtaine d’années, le CESEP a développé une spécificité : proposer des stages d’été de qualité, à un public large et diversifié, dans des domaines allant de la peinture à l’écriture journalistique en passant par l’assemblage de métaux. Certains de ces stages proposent des moments de vacance, prémices à l’émergence d’un regard neuf ; d’autres ont une visée émancipatrice ou politique. En tant qu’opérateur reconnu d’Education permanente, nous nous sommes interrogés sur la pertinence des stages d’été par rapport à notre mission. Dans le but de questionner cette adéquation, nous avons entrepris une étude qui a consisté à rencontrer plusieurs intervenants des stages d’été. Ces rencontres ont permis de tisser, à partir d’un fil ténu, les implicites et les prérequis d’une démarche potentiellement politique.

2014-2013

Derrière le miroir. De la grammaire médiatique de l’engagement et du militantisme en ligne (pdf)
Par Julien CHARLES

Existe-t-il une matrice Internet auto-forgeant des sociabilités numériques qui, traversant le miroir, agiront sur le réel et favoriseront le passage à l’action ? La fonction ontologique de l’auto-organisation du Web induit-elle naturellement l’auto-organisation citoyenne des nouveaux mouvements de militants ? Quelles sont les déclinaisons de la grammaire médiatique de l’engagement en ligne ? Quels sont les usages militants de l’outil numérique ? Quelle est la grammaire médiatique de l’engagement en ligne ? Telles sont les questions abordées par cette étude qui, pour y répondre, se base sur une compilation des différentes théories décryptant l’impact d’Internet, des réseaux et des medias sociaux sur l’action collective et l’engagement citoyen, sur des rencontres de terrain auprès d’acteurs du monde associatif, syndical et citoyen afin d’en modéliser les dialectiques et sur des moments d’échanges privilégiés qui se sont déroulés au cours d’interventions, de conférences et de formations sur le sujet.

Les conditions de la participation, marqueurs de la vulnérabilité du participant (pdf)
Par Julien CHARLES

Brève présentation de la thèse de doctorat en sociologie de Julien Charles intitulée : « Une participation éprouvante. Enquêtes sur l’autogestion, le management participatif, la participation citoyenne et l’empowerment » , cette étude invite à « s’interroger sur l’hyper-sollicitation participative contemporaine » en rendant compte d’enquêtes de terrains et de cas concrets mettant en miroir l’autogestion héritée du socialisme et le management participatif inspiré du toyotisme mais aussi l’engouement contemporain pour l’empowerment en donnant également les deux conditions essentielles à la participation.

2013-2012

Éducation permanente : ses enjeux actuels et à venir (pdf)
Par Christine Delhaye avec la collaboration de Chantal Dricot

L’objectif poursuivi par cette étude consiste à répondre à la question suivante : quels sont les enjeux pour l’Éducation permanente aujourd’hui et pour les années à venir ? Le principe est bien de préciser les contours de l’Éducation permanente, ses fondements, ses forces et ses réussites et de mettre en évidence la pertinence de sa démarche et de ses pratiques face aux transformations sociétales du monde d’aujourd’hui et de demain. Cette étude cherche également à identifier ce que l’Éducation permanente peut renforcer, développer, modifier pour provoquer le regard, l’analyse et l’action critiques. Par ailleurs, dans un moment où l’acte politique est peu valorisé, la question est également de comprendre comment, à quels moments et avec quelles forces l’éducation populaire va faciliter, contribuer à l’émancipation de ses publics, leur permettre d’être ce qu’ils veulent être (Christian Maurel, 2010, p. 217). Pour ce faire, nous avons veillé dans nos différentes démarches, tout spécialement lors des rencontres avec des acteurs-clés du secteur de l’Éducation permanente, à ouvrir le champ des réflexions, les invitant à se placer hors des contraintes spécifiques, à rêver en quelque sorte à l’idéal.

De l'activisme en ligne au militantisme de terrain. Les nouvelles formes d’engagement (pdf)
Par Jean-Luc Manise

Internet est-il le berceau d’une nouvelle militance ? Les réseaux sociaux ont-ils un pouvoir révolutionnaire ? Quelles sont les articulations possibles entre l’activisme en ligne et la militance de terrain ? Quel est le profil des cyberactivistes ? En quoi les modèles sont-ils transférables d’un univers à l’autre ? Les avis sont, on le verra dans cette étude, tout sauf unanimes. C’est en confrontant les positions contradictoires d’intellectuels et de (cyber)activistes sur ces sujets et en les mettant en débat lors d’ateliers/conférences et de formations que nous avons voulu évaluer les capacités intrinsèques des réseaux sociaux à initier des formes nouvelles d’engagements et/ou à amplifier les actions des militants « de terrain ».

2012-2011

Médiation numérique et Education permanente. Pratiques & défis (pdf)
Par Jean-Luc Manise

Cette étude en deux parties envisage d’abord les conditions de la mise en place et du développement d’actions et de projets de médiation culturelle numérique en bibliothèques, à la lumière de réflexions, d’expériences et de pratiques menées en France, en Belgique, en Allemagne et aux Etats-Unis. Elle s’attache ensuite à la réalité et aux conditions de la médiation sociale numérique dans les Espaces Publics Numériques de Wallonie, du statut et des missions de leurs animateurs. La conclusion opère une synthèse des champs de la médiation culturelle et sociale numérique pour déboucher sur quatre défis majeurs que doit rencontrer l’Education permanente à l’heure du numérique.

Le processus de l’engagement volontaire et citoyen : des valeurs, des individus et des associations (pdf)
Par Anne-Marie Dieu

Cette étude s’intéresse aux racines et aux modalités de l’engagement citoyen et volontaire. Elle adopte la définition large d’engagement citoyen (engagement vis-à-vis d’autrui et de la collectivité en dehors du cercle familial et amical) et se centre plus spécifiquement sur l’engagement citoyen volontaire au sein d’associations en passant en revue la genèse de la construction du sens moral, les codifications éthiques comme guides de l’engagement, les mécanismes de socialisation, les facteurs menant à l’engagement volontaire assortis d’une enquête auprès de militants, les profils d’associations et le type d’engagement volontaire citoyen, la constance de l’engagement et l’engagement chez les jeunes.

2011-2010

L’esclavage a évolué. Y a-t-il eu progrès ? Pas vraiment ! (pdf)
Par Jean-Luc Manise

« Qu’est-ce que l’esclavage et pourquoi ce titre un brin provocateur, pessimiste ne manqueront pas de dire certains ? La notion d’esclavage s’est de longue date appliquée à des situations tellement diverses que « l’esclavage des plantations » -pour reprendre sa forme exotique la plus connue- n’est qu’un cas très particulier parmi toutes les formes d’asservissement qu’ont subi et que subissent encore aujourd’hui ces centaines de millions d’individus. » Cette étude revisite le passé, le présent et l’avenir de l’esclavage après avoir défini certains termes.

La gestion des compétences : un défi pour l’avenir du volontariat en secteur associatif (pdf)
Par Charlotte Moreau

Cette étude aborde le sujet de la gestion des compétences volontaires en portant son attention sur les particularités de la gestion des ressources humaines quand elle s’adresse à des volontaires et en évoquant brièvement les grandes orientations d’une réflexion en termes de gestion des compétences. Passé l’aspect théorique, l’étude s’attèle à décrire deux organisations faisant appel au travail volontaire (la Croix-Rouge et les Magasins du monde Oxfam) et propose l’analyse et l’interprétation des données récoltées. 

L’identité professionnelle des formateurs en alphabétisation (pdf)
Par Marie-France Simon

Cette étude se penche sur les deux profils dominants des formateurs en alpha : celui du « formateur technicien » et celui de « l’animateur social ».

2009-2010

J’anime et je dirige un centre culturel local. Qui suis-je ?. Une étude objective du métier d’animateur-directeur d’un centre culturel local (pdf)
Par Nathalie Caccialupi

Cette étude rappelle l’histoire de la création de la fonction d’animateur-directeur et de son évolution parallèlement aux textes légaux. Elle évoque ensuite le métier d’animateur-directeur d’un centre culturel local dans la pratique sur base de recherches faites au sein de l’arrondissement de Charleroi et à Fosses-la-Ville à l’aide d’interviews autour d’un questionnaire adressant le profil idéal, le profil factuel nécessaire et le profil au quotidien. Cela afin de déterminer les compétences qui relèvent de la formation et de la pratique sur le terrain.

Individualisme et lien social. Paradoxe ou opportunité pour des imaginations nouvelles ? (pdf)
Par Danièle Peto

Cette étude présente une lecture libre du livre de François de Singly, L’individualisme est un humanisme. Elle présente « les grandes lignes de ce qui permet à l’auteur d’élaborer l’individualisme contemporain comme une base solide et certaine du lien social dans les sociétés modernes avancées » et prolonge la discussion soit en insistant particulièrement sur certains des points qu’il pose, soit en questionnant une partie de son  argumentation, à la fois au niveau théorique et pratique.

Les départs « prématurés » de jeunes en formation scolaire en alternance ; discussion autour d’une situation critique à partir de témoignages (pdf)
Par Nathalie Caccialupi

Cette étude veut mettre en évidence quelques pistes de compréhension de la démarche des jeunes qui entrent dans une formation en alternance pour se préparer à un métier et poursuivre leur parcours scolaire, qui décrochent et quittent l’institution avant d’obtenir leur certificat de qualification professionnelle. Au travers d’observations, d’entretiens, d’analyse de compte-rendu de réunions, elle relève les réflexions et les justifications de l’équipe éducative et des jeunes eux-mêmes. Avec les témoignages, l’étude met en lumière les enjeux et les fondements de ces départs prématurés en lien avec les rapports que les jeunes entretiennent avec le système de formation.

Wiki et perspective actionnelle : Analyse pédagogique d’un projet européen (pdf)
Par Laure VAN RANST

Le wiki est une manière de gérer des contenus à plusieurs et de les mettre en ligne. Le projet européen WIKIM, quant à lui, a pour objectif « d’améliorer la cohésion sociale par l’insertion sociale et professionnelle des personnes issues de l’immigration dans cinq pays, la France, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique et la Suisse en adaptant leurs formations linguistiques ». Cette étude s’attèle à vérifier si ce projet applique la perspective actionnelle telle que définie par le Cadre européen commun de référence et par là, si les cours dispensés dans le cadre du projet ont pour objectif final de rendre les apprenants acteurs de leur apprentissage et acteurs dans notre société européenne. Elle s’interroge sur la technique du wiki et son adéquation avec la mise en place de la perspective actionnelle après avoir défini celle-ci. Enfin, elle fait le point sur la technique pour son utilisation dans une classe de Français langue étrangère.

2008-2009

La question de l’engagement : d’hier à aujourd’hui. Essai d’une typologie (pdf)
Par Maud VERJUS

Cette étude se propose de dégager un questionnement sur la notion d’engagement. Sur base des panoramas historiques (au travers de deux périodes : l’époque industrielle de 1880 à 1910 et l’époque contemporaine de 1970 à nos jours) et des enjeux esquissés, elle amène à voir en quoi des formes différentes de l’engagement se dessinent, en fonction des contextes socio-historiques.

Le financement alternatif de la sécurité sociale en Belgique : état et perspectives (pdf)
Par Éric Vermeersch

Si les cotisations sociales des travailleurs sont encore aujourd’hui la principale source de financement de la sécurité sociale, quelles sont les autres sources et ne faudrait-il pas encore en introduire de nouvelles ? Si c’est le cas, quelles en seraient les conséquences ? Cette étude est une recherche sur la façon de financer la sécurité sociale, en faisant le point sur quelques mutations qu’elle a connues et sur les principales mesures de financement alternatif qui sont évoquées depuis pas mal d’années.

2007-2008

Une retraite aux Seychelles ou une retraite en HLM ? Ou encore : Pour ne plus présenter les retraites comme les poudres à lessiver (pdf)
Par Éric Vermeersch

Cette étude se consacre à donner au lecteur les quelques clés fondamentales pour comprendre la problématique du vieillissement dans l’optique des retraites. L’objectif étant de poser le problème afin de clarifier et de créer le débat en faisant le point sur les pensions en Belgique, sur la problématique du vieillissement et de ce qui est mis en place aujourd’hui pour y faire face mais aussi sur les pistes qui sont envisagées par les uns et les autres pour assurer les pensions futures.

De la particularité de la Commission Paritaire du secteur socioculturel (CP 329) (pdf)
Par Laure VAN RANST

Cette étude ambitionne de faire le point sur le secteur non-marchand en décrivant le paysage associatif en Belgique, en rappelant l’histoire de la création de la Commission Paritaire s’y rapportant de 1977 à nos jours, en tentant une définition du non-marchand et, enfin, en approfondissant toute une série de questions sur la Commission Paritaire lors d’un entretien avec Gabriel Maissin.

Étude exploratoire concernant l’accès de femmes à des fonctions de gestion et de décision dans le secteur culturel (pdf)
Par Artémis

Partant du constat que les femmes, surreprésentées dans le secteur culturel, occupent peu de fonctions de gestion et de décision dans les institutions qui les emploient, l’étude vise à contextualiser et formaliser ce constat pour ensuite identifier et définir plus spécifiquement la problématique par une approche globale du secteur et, enfin, présenter une méthodologie pour atteindre les objectifs définis tout en montrant les opportunités offertes par des programmes de soutien européens à la mise en place de projets influençant le développement de politiques aux effets concrètement liés à des concepts de citoyenneté, de démocratie culturelle ou d’Education permanente.

2006-2007

ASBL employeurs : tous fraudeurs ? (pdf)
Par NOËL Serge

Cette étude propose de trouver les réponses, quelques réflexions et les renvois aux textes législatifs ou aux références administratives précises afin d’assurer une bonne gestion de son ASBL.

La presse alternative, ses spécificités, son lectorat. Comment se faire entendre quand on a d’autres idées ? (pdf)
Par Céline Langendries

La question centrale de cette étude est la suivante : comment un titre de presse alternative peut-il envisager d’augmenter efficacement son lectorat ? Pour y répondre, l’étude s’attarde sur le concept de la presse alternative elle-même, ensuite, elle analyse en profondeur la presse alternative indépendante de toute organisation structurée puis celle issue des diverses associations et, enfin, elle fait le tour des techniques utilisées par la presse alternative dans le but d’élargir le lectorat et s’essaye à déterminer en quoi elles sont efficaces ou non puis propose des solutions offrant une meilleure visibilité afin d’attirer de nouveaux lecteurs. 

La formation des cadres socioculturels : outil pour l’action, mais à quelles conditions ? Effets des formations longues et transfert dans l’action. (pdf)
Par Cesep

Prenant pour appui la formation des cadres socioculturels organisée au sein du Centre Socialiste d’Education Permanente, cette étude de cas aborde les liens indissociables qui existent dans le secteur entre l’animateur professionnel, l’action socioculturelle, et la démarche de formation. Cette étude a pour but d’identifier les diverses autres conditions devant idéalement être rencontrées pour qu’une évolution des pratiques dans l’action socioculturelle puisse effectivement être envisagée et/ou concrétisée par le, ou les, futurs cadres concernés. L’identification de ces conditions nous mènera à la fois au travailleur lui-même, à son organisation, au processus de formation, et à l’environnement dans lequel s’exerce l’action.

Le concept de « projet personnel » en formation : quid du véritable statut d’acteur des apprenants ? (pdf)
Par Cécile Paul

Cette étude s’interroge : les apprenants sont-ils effectivement, dans le cadre d’un dispositif de formation, en mesure de définir en toute liberté un projet professionnel ou personnel tout en étant soumis à des contraintes sociales (obligation, normalité du « projet »,…) économiques (configuration du marché de l’emploi…) ou organisationnelles dont ils connaissent parfois peu les rouages et sur lesquelles ils n’ont pour ainsi dire aucune prise ? Avec quelle légitimité peuvent-ils réellement se définir par rapport à leur avenir et assumer cette responsabilité ? Cette étude est donc allée voir en quoi la figure du « projet » telle qu’elle est présentée actuellement peut faire l’objet d’une analyse plus pointue, propice à l’amélioration, dans le futur, des conditions de sa mise en œuvre. Après avoir (re)défini le concept même de projet et délimité ses attributs, elle montre comment les différents processus se posent aussi aujourd’hui, à la source, en termes psychopédagogiques, et en quoi, à ce titre, ils questionnent de manière aigüe les principes de justice et d’égalité dans la société.